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Arrêt 1 : Grand Gandaillat

par touchardsvt

Homo sapiens touchardii
Homo sapiens touchardii

Après 5 heures de voyage en car, nous voilà enfin en Auvergne.

Première étape : les carrières de Gandaillat. Après le pique-nique, le travail a commencé.

Tout d'abord, nous avons observé la succession des couches dans un affleurement. Les couches de calcaires et les couches de marne (sorte d'argile) se succèdent. On en a déduit notre premier principe de stratigraphie : la superposition. Les couches les plus hautes sont les plus récentes.

La succession des strates

La succession des strates

Stromatolites
Stromatolites

On observe alors une succession de marnes (lits fins parfois oxydés et apparaissant alors rouillés), du calcaire qui peut contenir des fossiles (traces de terriers, coquilles d’œufs, oncolithes) et du bitume et des stromatolites, succession de lits clairs et sombres en forme de "chou fleur".

plus d'info ici (clic).

Les cyanobactéries fossilisées se retrouvent donc enfouies à grande profondeur, sous pression et chauffées. Leur matière organique est alors transformée en hydrocarbures.

Ces hydrocarbures moins denses remontent et s'accumulent dans le calcaire, une roche réservoir plus poreuse.

Les strates se répètent sur plus de 2000m de profondeur indiquant une subsidence (descente) régulière du socle .

Le dyke de basalte
Le dyke de basalte

Le deuxième affleurement observé était un dyke. Du magma basaltique est remonté des profondeurs au travers des autres couches. D'où le deuxième principe : le recoupement. Le basalte recoupant les autres couches est plus récent que les couches en question.

Cette activité volcanique est à reliée à un volcan proche, le Puy Crouel qui date du miocène.

Le dyke de basalte

Le dyke de basalte

Le graben encadré de ses deux failles (les fissures obliques pas Maïa et Albane !)
Le graben encadré de ses deux failles (les fissures obliques pas Maïa et Albane !)

Le troisième affleurement était un graben. Deux failles forment un V et les couches situées entre les failles se sont affaissées. On a pu observé un crochon, c'est-à-dire une couche tordu au niveau de la faille.

Ce sont des failles normales. Des failles liées à un mouvement extensif ou distensif (étirement); voir la vidéo ci-dessous.

La distension permet donc l'effondrement (la descente) des blocs et explique donc comment autant de sédiments ont pu s'accumuler dans la région.

Emmanuel et Mathys, corrigés par M MONNIER (T.T).

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